La ville de Graulhet et les traces de son passé mono-industriel mégissier.
Dans le Sud-ouest, au coeur du département du Tarn, les eaux du Dadou ont offert à Graulhet son âge d’or.
Plus d’une centaine de mégisseries employant quelques 3000 ouvriers ont fait de Graulhet la capitale mondiale du cuir.
Et puis, vint le déclin, avec son lot de fermetures d’usines et d’ouvriers au chômage.
Aujourd’hui, Graulhet cherche à se relever de ses cendres, se débarrasser de son image de ville (…)
Traversées

Traversées est désormais disponible en ligne en deux versions, 53 minutes et 67 minutes.
Traversées, une création sonore musicale et fictionnelle de Benoit Bories, co-production Mémorial de Rivesaltes, SüdwestRundfunk Kultur (SWR Kultur, Allemagne), 2024, versions live binaurale et 8.1, stéréo pour la radiodiffusion et le podcast, française et allemande.
Avec le soutien de la Direction des Affaires Culturelles Occitanie et de la Région Occitanie.
D’après un texte Benoit Bories, sous les conseils historiques de Camille Fauroux maîtresse de conférences à l’Université Jean-Jaurès de Toulouse. Traduction pour la version allemande Andreas Förster.
Avec les voix de Mathilde Bardou et Martine Amisse et l’aide de Ella Bellone.
Premières représentations : 7 et 8 septembre 2024 au Mémorial de Schöneweide (Berlin).
Crédits photo : © Dokumentationszentrum NS-Zwangsarbeit/Sammlung Berliner Geschichtswerkstatt
Résumé
Trois femmes, que tout sépare à priori, vont être amenées à tisser des liens de solidarité pour prendre soin les unes des autres alors qu’elles vont vivre le travail forcé à Berlin sous l’Allemagne nazie. Joséphine et Louisa partent pour échapper à un internement prolongé en France. L’une est marquée du sceau de « femmes de mauvaise vie », l’autre porte le fardeau d’une suspicion permanente du fait de sa nationalité espagnole. Thérèse, quant à elle, voit dans son départ à Berlin comme travailleuse volontaire, un moyen d’échapper aux dures conditions de sa ferme familiale. Thérèse, Joséphine et Louisa vont se rencontrer dans le trajet les menant à Berlin. Elles vont apprendre aux contacts les unes des autres à développer un instinct de sororité, fait de petits gestes et d’attentions permettant de survivre à cette expérience. Durant leur séjour allemand, elles vont croiser Hilda, berlinoise, et construire avec elle une relation ambiguë, entre gestes de solidarité ponctuels et de méfiances mutuelles.
– Version 53 minutes
– Version 67 minutes