Pour le festival Longueur d’ondes 2013, il nous a été demandé de réaliser une création sonore devant s’écouter assis au casque face au tableau "Les pillards d’épaves". Sur le tableau, trois personnes sont assises sur des rochers en attendant qu’un bateau ne vienne s’échouer sur le rivage.
Cette Exposison est située au Musée des Beaux-Arts de Brest
Voici donc L’attente, une création sonore de 4 min 52 sec autour de la question Et si on se parlait de notre dernier moment d’attente et de (…)
Traversées

Traversées est désormais disponible en ligne en deux versions, 53 minutes et 67 minutes.
Traversées, une création sonore musicale et fictionnelle de Benoit Bories, co-production Mémorial de Rivesaltes, SüdwestRundfunk Kultur (SWR Kultur, Allemagne), 2024, versions live binaurale et 8.1, stéréo pour la radiodiffusion et le podcast, française et allemande.
Avec le soutien de la Direction des Affaires Culturelles Occitanie et de la Région Occitanie.
D’après un texte Benoit Bories, sous les conseils historiques de Camille Fauroux maîtresse de conférences à l’Université Jean-Jaurès de Toulouse. Traduction pour la version allemande Andreas Förster.
Avec les voix de Mathilde Bardou et Martine Amisse et l’aide de Ella Bellone.
Premières représentations : 7 et 8 septembre 2024 au Mémorial de Schöneweide (Berlin).
Crédits photo : © Dokumentationszentrum NS-Zwangsarbeit/Sammlung Berliner Geschichtswerkstatt
Résumé
Trois femmes, que tout sépare à priori, vont être amenées à tisser des liens de solidarité pour prendre soin les unes des autres alors qu’elles vont vivre le travail forcé à Berlin sous l’Allemagne nazie. Joséphine et Louisa partent pour échapper à un internement prolongé en France. L’une est marquée du sceau de « femmes de mauvaise vie », l’autre porte le fardeau d’une suspicion permanente du fait de sa nationalité espagnole. Thérèse, quant à elle, voit dans son départ à Berlin comme travailleuse volontaire, un moyen d’échapper aux dures conditions de sa ferme familiale. Thérèse, Joséphine et Louisa vont se rencontrer dans le trajet les menant à Berlin. Elles vont apprendre aux contacts les unes des autres à développer un instinct de sororité, fait de petits gestes et d’attentions permettant de survivre à cette expérience. Durant leur séjour allemand, elles vont croiser Hilda, berlinoise, et construire avec elle une relation ambiguë, entre gestes de solidarité ponctuels et de méfiances mutuelles.
– Version 53 minutes
– Version 67 minutes