Faïdos Sonore

Bonjour,

Je vous annonce avec regret que nous avons dû annuler notre venue avec Camille Fauroux, historienne spécialiste de la question des travailleuses françaises en Allemagne nazie, pour présenter en première mon concert fictionnel en son immersif Traversées. Camille Fauroux devait en première partie présenter une conférence contextualisant le sujet historique et social de la narration. Malheureusement, le contexte de programmation dans lequel s’inscrivait notre venue ne permettait pas des conditions sereines de représentation. Nous espérons qu’une prochaine date pourra être reprogrammée au Mémorial de Rivesaltes.

Traversées sera présentée en première sous sa version allemande, Ihr Weg, les 7 et 8 septembre 2024 au Mémorial de Schöneweide en partenariat avec l’Institut Français de Berlin, https://www.institutfrancais.de/fr/berlin/event/traversees-ihr-weg-de-la-france-berlin-25702#/. D’autres dates de représentation sont prévues au cours de la saison prochaine.

Au plaisir de vous croiser à l’occasion d’une écoute,

Benoit Bories

Traversées, une création sonore musicale et fictionnelle de Benoit Bories, production SüdwestRundfunk (SWR, Allemagne), 2024, versions live binaurale et 8.1, stéréo pour la radiodiffusion et le podcast, française et allemande.

Avec le soutien de la Direction des Affaires Culturelles Occitanie et de la Région Occitanie.

D’après un texte Benoit Bories, sous les conseils historiques de Camille Fauroux maîtresse de conférences à l’Université Jean-Jaurès de Toulouse. Traduction pour la version allemande Andreas Förster.
Avec les voix de Mathilde Bardou et Martine Amisse Zoe Straub, Dörte Lyssewski et Maria Wördemann et l’aide de Ella Bellone.

Premières représentations : les 7 et 8 septembre 2024 au Mémorial de Schöneweide (Berlin).

https://soundcloud.com/user-945903241/traversees-le-teaser-therese

https://soundcloud.com/user-945903241/teaser-traversees-therese-2

https://soundcloud.com/user-945903241/ihr-weg-traversees-trailer

Résumé

Trois femmes, que tout sépare à priori, vont être amenées à tisser des liens de solidarité pour prendre soin les unes des autres alors qu’elles vont vivre le travail forcé à Berlin sous l’Allemagne nazie. Joséphine et Louisa partent pour échapper à un internement prolongé en France. L’une est marquée du sceau de « femmes de mauvaise vie », l’autre porte le fardeau d’une suspicion permanente du fait de sa nationalité espagnole. Thérèse, quant à elle, voit dans son départ à Berlin comme travailleuse volontaire, un moyen d’échapper aux dures conditions de sa ferme familiale. Thérèse, Joséphine et Louisa vont se rencontrer dans le trajet les menant à Berlin. Elles vont apprendre aux contacts les unes des autres à développer un instinct de sororité, fait de petits gestes et d’attentions permettant de survivre à cette expérience. Durant leur séjour allemand, elles vont croiser Hilda, berlinoise, et construire avec elle une relation ambiguë, entre gestes de solidarité ponctuels et de méfiances mutuelles.