En 1939, devant l’avancée des troupes franquistes, ce sont des centaines de milliers d’espagnols et catalans, républicains ou non, qui franchissent la frontière des Pyrénées pour venir se réfugier en France. Cette retraite désespérée et forcée, qu’on appelle "a Retirada Mercedes, Floréal, et Joaquim l’ont vécu et sont arrivés finalement dans le Tarn et Garonne. Joachim a été enfermé dans le camp de concentration de Septfonds, qui risque aujourd’hui d’être transformé en porcherie (...)
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La musique est souvent présentée comme un langage unificateur. Elle est perçue comme un pont qui permet de partager des émotions, un imaginaire, une poésie et qui fait tomber les barrières culturelles. Depuis les années 1970, la France est une scène de choix pour les artistes traditionnels du monde entier, et les festivals de musiques du monde sont même devenus un marché économique important. Mais en face de cet idéal d’universalité se dressent pourtant des frontières bien réelles, qu’il est d’autant plus difficile de franchir lorsqu’on vient du fin fond de la vallée du Nil, d’un village burkinabé, du désert du Rajasthan ou d’une banlieue syrienne. Comment la musique de certaines régions du monde, perçues comme vivier de candidats illégaux à l’immigration, peut-elle malgré tout passer les remparts de notre forteresse ?
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